Des idées et des outils pour les dirigeants qui veulent mettre leur entreprise au service de l'humain. Un Blog animé par Pierre de Lovinfosse et Benoît Thiran.
Notre besoin de contrôle vient souvent de notre difficulté à faire confiance. Quand nous mettons en place des méthodes de contrôle, nous avons l’impression d’avoir la situation en main et d’être à l’abri des surprises. Est-ce réellement le cas ?
Qu’y a-t-il de commun entre Bill Gates, Steve Jobs, Marc Zuckerberg, les fondateurs d’Ikea, d’Aldi, de Zara, d’Oracle… (la liste est encore longue) ? Aucun de ces méga-entrepreneurs n’a de diplôme.
Olivier Roland, un web entrepreneur et blogueur à succès suivi par plus de 250.000 fans s’amuse à dire qu’il a un “bac moins deux”. Il vient de sortir son dernier livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ». A cette occasion je lui ai posé quelques questions. Vous trouverez au bas de cet article la vidéo de cette interview d’une vingtaine de minutes.
Lorsque j’étais consultant pour de grandes banques, il m’arrivait souvent de participer à des réunions rassemblant 10 à 25 personnes. Je me souviens d’un projet en particulier où le responsable du département était présent à toutes les réunions et passait ses journées à courir d’une réunion à l’autre.
Il arrivait très tôt le matin pour traiter ses premiers mails avant le début des réunions et partait tard le soir pour faire tout ce qu’il n’avait pas pu achever durant la journée.
Le partenariat est sans aucun doute un des moyens les plus simples d’aller plus loin, plus vite, plus haut. Mais comme pour le mariage, beaucoup de partenariats professionnels s’écroulent à court ou moyen terme. Pourtant tout avait si bien commencé… Peut-être pas. C’est peut-être ce départ si enthousiasmant qui a été mal géré. Comment mettre toutes les chances de notre côté dès le départ, c’est ce que nous allons voir dans cet article.
L’angoisse est une amplification déraisonnable et déraisonnée de la peur. Elle prend celui qui la subit aux tripes, noue l’estomac ou provoque un poids sur la poitrine et entraine la personne dans un cycle infernal et paralysant.
Je ne prétends pas être un expert de l’angoisse. C’est un sujet complexe sur lequel il existe une littérature abondante. Ayant été aux prises avec ce phénomène et ayant régulièrement des demandes de clients sujets à l’angoisse ou confronté à celle de collaborateurs proches, j’ai recherché des outils pour la gérer ou, mieux, l’éviter.
En tant que manager, nous perdons beaucoup de temps et d’énergie à cause de conflits. Qu’il s’agisse de problèmes de collaborateurs entre eux ou de conflits dont nous sommes nous-mêmes un des acteurs, ces difficultés nous pourrissent la vie.
Jean-François Zobrist a été de 1983 à 2009 le patron de FAVI, une fonderie comptant 400 salariés dans le nord de la France. Dans son entreprise il distinguait deux catégories de personnes : les productifs et les improductifs. Vous allez me dire, mais alors c’est facile, il n’a qu’à licencier les improductifs ! Le problème, c’est que le premier des improductifs, c’était lui : le patron… Pour Zobrist, les productifs sont ceux qui travaillent pour les clients : ceux qui fabriquent les pièces, entretiennent les machines, les commerciaux qui sont en contacts avec les clients… Continuer la lecture de « Leader Serviteur »
Eisenhower expliquait le commandement à ses généraux en déposant une chaine sur une table. « Si je pousse cette chaine, dans quelle direction ira-t-elle ? » demandait-il. Personne ne le sait : c’est imprévisible. La seule façon de mener cette chaine où je souhaite qu’elle aille est d’en prendre le premier maillon et de l’entrainer derrière moi. La chaine me suivra partout où j’irai.
Voilà un titre qui sonne comme une évidence. Et pourtant… En tant que dirigeant, combien de temps passons nous à essayer de corriger, de rectifier, de stimuler, de motiver nos collaborateurs à faire des choses qui ne font pas partie de leurs forces ? Si ma réponse est « un temps certain… », il est probable que j’essaye de construire mon entreprise ou mon département, au moins en partie, sur les faiblesses de mes collaborateurs.
Dans mon métier de coach et d’animateur de séminaires, ce qui m’habite c’est de réconcilier au sein des entreprises la performance et le bien-être. Nous passons en moyenne de dix à douze heures par jour au boulot ou sur le chemin du travail, c.à.d. une très grande partie de notre vie d’adulte. Si une des aspirations essentielles de chacun est le bonheur, il m’est difficile de concevoir que je puisse atteindre cet objectif de façon satisfaisante sans être heureux au boulot. Continuer la lecture de « Performance ou bien-être au travail, pourquoi choisir ? »